L’impact biochimique des manipulations vertébrales sur l’inhibition de la douleur
Une étude, publiée dans le Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy et conduite par un chercheur de la faculté de médecine de Madrid, met en exergue l’impact des manipulations vertébrales sur la production de marqueurs biochimiques associés à l’inhibition de la douleur.
Jusqu’à présent, de nombreuses recherches allaient dans le sens de l’effet bénéfique des manipulations vertébrales sur la perception de la douleur, mesurée de manière déclarative. Peu de connaissances venaient étayer le processus biomécanique favorisant l’inhibition de la douleur.
En comparant trois groupes de 10 personnes asymptomatiques soumis pour le premier à une manipulation cervicale, pour le deuxième, à une manipulation thoracique et pour le troisième à une non-manipulation (groupe contrôle), l’étude met en évidence une augmentation significative du niveau de neurotensine et d’ocytocine dans le sang, immédiatement après la manipulation, pour les deux premiers groupes, ainsi qu’une augmentation du niveau de cortisol dans le sang pour le seul groupe soumis à la manipulation cervical.
Neurotensine, ocytocine et cortisol sont des marqueurs biochimiques notamment associés à l’inhibition de la douleur.